Zemi Blog - Mot-clé - archéologie Actualité de l'archéologie de la Caraïbe - Caribbean Archaeological News patrimoine archaeology antilles west indies cultural heritage palaeoecology excavation congress arqueológia Caribe patrimonio congreso excavación arqueológica Cuba Haïti Republica Dominicana Jamaica Puerto-Rico Virgin Island Bahamas Anguilla Saba Eustatius Saint-Martin Sint-Maarten Saint-Barthélemy St-Barth Antigua St Kitts Saint-Christopher Barbuda Nevis Montserrat Guadeloupe Dominica Martinica St-Lucia St-Vincent Granada Grenadines Trinidad Tobago Venezuela Guyana Taino Arawak Carib Saladoid Troumassoid Mesoindian Neoindian Paleoindian Preceramic Archaic Ceramic America 2023-07-09T16:24:04+02:00 Christian Stouvenot urn:md5:3a4f9541418724e68c2568f32c0a37f9 Dotclear Sainte Croix (US Virgin Islands) : 27e Congrès International d'Archéologie de la Caraïbe urn:md5:6295c667c783b691146e2c5070706eb5 2015-09-13T14:41:00-04:00 2017-02-11T13:52:34-04:00 Christian Stouvenot Réunions scientifiques archéologie geo: Antilles geo: Iles Vierges Américaines geo: Sainte Croix <p><a href="http://iaca2017stcroix.org/" hreflang="en">Site web</a> du 27e Congrès International d'Archéologie de la Caraïbe - Sainte Croix : 27e IACA Congress (15-22 juillet 2017)</p> Trinidad : le site de Banwari Trace est il menacé par le projet d'autoroute Debe/Mon Desir ? urn:md5:b4d740873b021ec1af966a0f449c9f44 2015-01-31T18:42:00-04:00 2015-02-03T06:35:47-04:00 Christian Stouvenot Protection age: Mésoindien age: précolombien age: précéramique archéologie archéologie préventive destruction geo: Antilles geo: Trinidad géol: paléogéographie géol: paléorivages <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/2015/.Highway_Trinidad_s.jpg" alt="Highway_Trinidad.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Highway_Trinidad.jpg, fév. 2015" />Le gouvernement de Trinidad et Tobago mène actuellement un important programme de renforcement de son réseau autoroutier. La 4 voie qui suit la côte ouest de l’île jusqu'à la ville de San Fernando, la "Sir Solomon Hochoy Highway" doit être prolongée jusqu'à la ville de Point Fortin, à 47 km au sud-ouest. Les travaux sont pilotés par la société nationale <a href="http://nidco.co.tt/new/index.php" hreflang="en" title="NIDCO">NIDCO</a>. Ce projet, et en particulier l'un de ses segments (Debe à Mon Desir), est très vivement controversé. Certains opposants, regroupés dans l'organisation Highway Re-Route Movement (HRM) dirigée par le Dr Wayne Kublalsingh, mettent en avant l'impact problématique du projet sur le milieu naturel, l'impact social (le projet nécessitera plusieurs centaines d'expropriations) et le risque de destruction de sites archéologiques et en particulier le site précéramique ancien de Banwari Trace. Ils demandent l'adoption d'un tracé alternatif (Re-Route). Une expertise indépendante dirigée par le Dr. James Armstrong en 2013 souligne le caractère déficient du projet en matière d'évaluation environnementale et sociale. En ce qui concerne le site de Banwari Trace, le Dr Carson Charles, président de la NIDCO affirme quant à lui que le projet routier évite le site archéologique, ce qui semble être le cas, le tracé paraissant distant de 200 m du site aux dires de plusieurs intervenants (mais nos recherches n'ont pas permis de trouver des données très précises à ce sujet).</p> <p>Le potentiel archéologique exceptionnel de la région a été reconnu dès 1969 suite à la découverte du site précéramique de Banwari Trace dont la première occupation a été datée autour de 5000 avant J.-C. à la suite des fouilles de Peter Harris. Ce site est actuellement considéré comme le plus ancien des Antilles et il a livré une sépulture (Banwari Man). Il se localise, comme l'autre site précéramique de St John fouillé par Irving Rouse en 1953, sur la rive sud de l'ancien Grand Lagon d'Oropouche qui s’avançait de plus de 13 km à l'intérieur des terres. Le site de Banwari Trace reflète à travers ses vestiges fauniques les transformations paléoécologiques de ce lagon : ainsi les couches les plus anciennes montrent une exploitation de mollusques d'eau douce tandis que les plus récentes (après un abandon du site, puis à partir de 4200 avant J.-C.) s'enrichissent en mollusques marins caractéristiques d'un milieu de mangrove. Cette évolution accompagne l'incursion marine consécutive à la remontée post-glaciaire du niveau de la mer. La configuration actuelle des bordures du marais d'Oropouche permet de supposer que de nombreux autres sites existent probablement sur ses rives et peuvent être enfouis dans les sédiments qui ont comblé le lagon. En outre il convient de souligner le potentiel considérable de toute la région en termes d'études des données paléoenvironnementales, potentiel renforcé par la possibilité d'une mise en relation avec les premiers peuplements humains des Antilles.</p> <p>Il apparaît donc, comme le fait remarquer Dennis Ramdahin, expert de l'UNESCO mandaté pour évaluer l'état du site de Banwari Trace, que c'est sur l'ensemble du tracé que se pose le problème archéologique, et non uniquement sur le site de Banwari Trace qui apparaît comme symbolique des risques de destruction. Les opérations d'archéologie préventive avec les méthodes extensives qui seraient nécessaires ne semblent pas envisagées. Il est très probable que nombre de vestiges archéologiques méconnus et dignes d'être étudiés seront détruits par les travaux sur l'ensemble du tracé San Fernando - Point Fortin si aucune investigation systématique préalable n'est entreprise, déficience qui semble malheureusement être généralisée à Trinidad et Tobago, nation particulièrement démunie en matière d'archéologie préventive (Reid et Lewis, 2011).</p> <p>Aux dernières nouvelles le sort du tracé Debe/Mon Desir n'est toujours pas fixé, et le Dr <a href="http://www.guardian.co.tt/news/2015-01-12/kublalsingh-continuation-highway-criminal" hreflang="en" title="Wayne Kublalsingh">Wayne Kublalsingh</a> du Highway Re-Route Movement (HRM) poursuit toujours, depuis maintenant plus de 100 jours, une grève de la faim pour protester contre le projet et alerter l'opinion.</p> <ul> <li><a href="http://nidco.co.tt/new/index.php/our-projects/ongoing-projects/84-our-projects/comprehensive-land-transportation-programme/78-san-fernando-to-point-fortin-highway.html" hreflang="en" title="Tracé San Fernando - Point Fortin NIDCO">Le projet autoroutier San Fernando - Point Fortin sur le site de NIDCO</a></li> </ul> <ul> <li>ARMSTRONG James, 2013. <em>Report of the Independent Review Committee of the Debe to Mon Desir Segment of the San Fernando to Point Fortin Highway</em>. 265 p. : L'expertise du Dr James Armstrong téléchargeable <a href="http://www.jcc.org.tt/highway-report.pdf" hreflang="en" title="expertise Armstrong">(pdf)</a></li> </ul> <ul> <li>Le site de Banwari Trace <a href="http://sta.uwi.edu/fhe/archaeology/" hreflang="en" title="Banwari UWI">sur le site de l'Université West Indies</a></li> </ul> <ul> <li>Le site de Banwari Trace <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Banwari_Trace" hreflang="en" title="Banwari Trace Wikipedia">sur Wikipedia</a></li> </ul> <ul> <li>Le site de Banwari Trace et le tracé autoroutier <a href="http://wikimapia.org/#lang=fr&amp;lat=10.175604&amp;lon=-61.478661&amp;z=18&amp;show=/31470908/POINT-FORTIN-HIGHWAY" title="Bawari Trace Wikimapia">sur WikiMapia</a></li> </ul> <ul> <li><a href="http://www.trinidadexpress.com/news/Discovering-Banwari-Man-278965391.html" hreflang="en" title="Trinidad Express">Reportage du Trinidad Express Newspapers</a> sur le site de Banwari Trace, comportant un témoignage sur les fouilles de Peter Harris</li> </ul> <ul> <li>La visite de Dennis Ramdahin, expert de l'UNESCO : <a href="http://www.trinidadexpress.com/news/Unesco-rep-joins-fight-to-save-Banwari-site-278086651.html" hreflang="en" title="Expert Unesco Banwari Trace">article du Trinidad Express Newsletters</a> et sur le <a href="http://www.newsday.co.tt/news/0,201192.html" hreflang="en" title="Expert Unesco à Banwari Trace sur Newsday">Newsday of Trinidad and Tobago</a></li> </ul> <ul> <li>HARRIS Peter O'Brian 1973. Preliminary Report on Banwari Trace, a Preceramic Site in Trinidad. <em>Proceedings of the 4th Congress for the Study of the Pre-Columbian Cultures of the Lesser Antilles</em>, St. Lucia 1971: 115-125. <a href="http://www.zemi.fr/news/public/2015/Harris_1973._Banwari_Trace.pdf">download pdf</a></li> </ul> <ul> <li>REID Basil A., LEWIS Vel 2011. Trinidad and Tobago, pp. 125-133. <em>In</em> : SIEGEL Peter E., RIGHTER Elisabeth : <em>Protecting Heritage in the Caribbean</em>. University Alabama Press. 2011</li> </ul> Martinique : Sainte-Anne : Fouilles à l'Anse Trabaud (Université de Leiden) urn:md5:e6b770985e8cb4437150bf5026c5b7e5 2015-01-31T13:16:00-04:00 2015-01-31T13:30:32-04:00 Christian Stouvenot Opérations de terrain age: Néoindien age: Néoindien récent age: précolombien age: Suazoïde age: Troumassoïde archéologie art: bois art: céramique geo: Antilles geo: Antilles françaises geo: Martinique géol: littoral géol: paléorivages org: Université org: Université de Leiden <p>L'université de Leiden poursuit ses fouilles archéologiques à l'Anse Trabaud, dont la première campagne a eu lieu en 2012. Ce site amérindien tardif (troumassoïde et suazoïde, 850-1450 après J.-C) est caractérisé par sa situation près du littoral et une grande variabilité de la morphologie et sédimentologie côtière au cours du temps, avec un enfouissement des vestiges pouvant dépasser deux mètres de profondeur. Le milieu humide a favorisé la préservation du mobilier ligneux et plusieurs objets en bois comme une calebasse ont été retrouvés. Les deux campagnes de fouilles (2012 et 2015) ont été dirigées par Corinne Hofman et Meno Hoogland. La campagne 2015 s'intègre dans le programme <a href="http://nexus1492.eu" hreflang="fr" title="Nexus 1492">Nexus 1492</a> financé par l'European Research Council. Outre les études classiques de mobilier céramique et lithique, et l’approche géomorphologique du site, les études se focaliseront aussi sur les ressources alimentaires animales (faune vertébrée) et végétales (microrestes végétaux). <br /></p> <p><a href="http://www.archaeology.leiden.edu/research/caribbean/field-projects/caribbean-fieldwork-martinique.html" hreflang="en" title="Anse Trabaud Leiden">La page de l'Université de Leiden</a><br /></p> <p><a href="http://nexus1492.eu/?p=998" hreflang="en" title="Anse Trabaud Nexus 1492">La page du projet Nexus 1492</a></p> Guadeloupe : Goyave : fouille d'un habitat précolombien et d'un moulin de sucrerie à Sainte-Claire (2) urn:md5:ea7c30c7bbdbeb931de47633e3cd9750 2015-01-31T11:44:00-04:00 2015-02-01T11:09:05-04:00 Christian Stouvenot Opérations de terrain age: colonial age: Néoindien age: Néoindien récent age: Troumassoïde age: XVIIIe archéologie archéologie historique archéologie préventive art: céramique fouille archéologique geo: Antilles geo: Antilles françaises geo: Goyave geo: Guadeloupe hist: habitation hist: sucrerie org: INRAP <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/2015/.Ingenieurs_Roi_Goyave_s.png" alt="Ingenieurs_Roi_Goyave.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Ingenieurs_Roi_Goyave.png, janv. 2015" /> L'<a href="http://www.inrap.fr" hreflang="fr" title="Inrap">Inrap</a> a mis en ligne une page sur la fouille réalisée en octobre-novembre 2014 sur le site de Sainte-Claire à Goyave (Guadeloupe) et qui a avait fait l'objet d'un <a href="http://www.zemi.fr/news/index.php?post/2014/12/22/Guadeloupe-Goyave-fouille-Sainte-Claire" hreflang="fr" title="Goyave ZemiBlog (1)">premier billet</a> sur ZemiBlog à l'occasion des journées portes ouvertes organisées sur ce chantier. Une <a href="http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Ressources/p-19182-En-Guadeloupe-a-Sainte-Claire-une-habitation-sucrerie-du-18eme-siecle.htm" hreflang="fr" title="Video Inrap Goyave">vidéo</a> de 7 minutes permet de suivre la présentation du site commentée par Martijn Van den Bel, responsable de l'opération, Nicolas Biwer, responsable du secteur de fouille de la sucrerie et Gérard Lafleur, historien à la Société d'Histoire de la Guadeloupe. <br /> <br /> <br /><br /></p> <p>La <a href="http://www.zemi.fr/news/index.php?post/2014/12/22/Guadeloupe-Goyave-fouille-Sainte-Claire" hreflang="fr" title="Goyave ZemiBlog (1)">page ZemiBlog (1)</a> sur ce sujet (22 décembre 2014)<br /></p> <p>La <a href="http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Actualites-des-decouvertes/p-19181-Une-habitation-sucrerie-a-Goyave-en-Guadeloupe.htm" hreflang="fr" title="Goyave">page Inrap</a> relatant cette fouille préventive<br /></p> <p>Le lien vers <a href="http://www.images-archeologie.fr/Accueil/Recherche/p-11-lg0-notice-VIDEO-En-Guadeloupe-a-Sainte-Claire-une-habitation-sucrerie-du-18eme-siecle.htm?&amp;notice_id=9665" hreflang="fr" title="Video Inrap fouille Goyave">la vidéo Inrap</a><br /> <br /></p> Tobago : découverte de l'épave d'un navire hollandais coulé par les français lors de la bataille de Tobago en 1677 urn:md5:9d2ac160ee7cf47e33800d7b2d8697ae 2014-12-29T10:59:00-04:00 2015-01-02T13:07:31-04:00 Christian Stouvenot Opérations de terrain age: colonial age: XVIIe archéologie archéologie historique archéologie sous-marine fouille archéologique geo: Amérique geo: Antilles geo: Tobago hist: militaire hist: épave histoire <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.bataille_scarborough_Tobago_s.jpg" alt="bataille_scarborough_Tobago.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="bataille_scarborough_Tobago.jpg, janv. 2015" /> <em>Vue du navire français "Le Glorieux" tirant au canon sur les navires hollandais (Wikimedia Commons)</em></p> <p>Une équipe de l'Université du Connecticut et de l'<a href="http://nauticalarch.org/" hreflang="en" title="INA">Institute of Nautical Archaeology</a> dirigée par le Dr Kroum Batchvarov a identifié les restes de ce qui paraît être le "Huis te Kruiningen", le plus grand navire néerlandais impliqué dans la bataille franco-néerlandaise de Rockley Bay à Scarborough le 3 mars 1677.</p> <p>Cette bataille s'engage suite à une tentative des français de reprendre Tobago à la Compagnie Néerlandaise des Indes Occidentales qui s'était emparée de l’île et de la ville de Cayenne en 1676. Une escadre de 14 navires français affronte 15 bateaux hollandais. Cet évènement demeure l'une des plus grandes batailles navales livrée hors d'Europe au XVIIe siècle. Environ 2000 personnes, dont 250 femmes et enfants néerlandais, et 300 esclaves africains y ont perdu la vie. Malgré de lourdes pertes hollandaises, les français échouent à se rendre maîtres des lieux et ne reprendront Tobago qu'en décembre 1677.</p> <p>Après la découverte d'un canon français en bronze en 1990, une première expertise est conduite en 1991 par l'antenne Martinique du GRAN (Groupe de recherches en archéologie navale). Des explorations sous-marines plus approfondies et des recherches en archive sont menées depuis 2012 par l'équipe de Kroum Batchvarov de l'INA. La dernière campagne en mai et juin 2014 permet d'identifier une épave (TRB-5) par cartographie des anomalies magnétiques. Ses caractéristiques paraissent correspondre au navire néerlandais "Huis te Kruiningen". Les vestiges se présentent sous la forme d'un tumulus de ballast et de briques de 45 m de long comportant au moins 7 grands canons, des dizaines de fragments de pipes et de nombreuses poteries remarquablement bien conservées dont une cruche de Westerwald richement décorée. L'équipe enregistre l'ensemble du site en 3D à l'aide de techniques photogrammétriques. Les objets découverts resteront la propriété de l'Etat de Trinidad et Tobago et une exposition présentant les résultats est envisagée au Musée Fort King George de Scarborough.</p> <ul> <li><a href="http://nauticalarch.org/projects/all/central_america_caribbean/the_rockley_bay_project/introduction/" hreflang="en" title="Rockley Bay Project">La page du Rockley Bay Project</a></li> <li><a href="http://archeonavale.org/martinique/pages/tobago.html" hreflang="fr" title="GRAN bataille de Scarborough">Page du Groupe de recherche en archéologie navale (GRAN) relatant l'exploration menée en 1991</a></li> <li><a href="http://www.trinidadexpress.com/news/Tobago-to-preserve-artefacts-from-1677-battle-in-harbour-239860001.html" hreflang="en" title="Scarborough Trinidad Express">Article dans le Trinidad Express</a></li> <li><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Tabago" hreflang="fr" title="Wikipedia bataille Tobago">La page Wikipedia de la bataille de Tobago</a></li> <li><a href="http://goo.gl/maps/oaAUU" title="Google Maps">Localisation de Rockley Bay dans Google Maps</a></li> </ul> Guadeloupe : Colloque "La route de l'esclave" - décembre 2014 urn:md5:57f5d07500f2de183f84f8d16d04bb40 2014-12-22T17:05:00-04:00 2015-01-02T07:14:58-04:00 Christian Stouvenot Réunions scientifiques age: colonial age: XIXe age: XVIIe age: XVIIIe archéologie archéologie historique archéologie préventive geo: Amérique geo: Antilles geo: Le Gosier hist: esclavage histoire org: Conseil général Guadeloupe org: Ministère Culture org: UNESCO <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.route_esclave_s.jpg" alt="route_esclave.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="route_esclave.jpg, janv. 2015" />A l'occasion des 20 ans du programme international mis en place par l'UNESCO "La route de l'esclave" le Conseil général de la Guadeloupe, l'UNESCO et la DAC Guadeloupe ont organisé du 10 au 13 décembre dernier, au Fort Fleur d'Epée au Gosier, un colloque international sur les thématiques abordées par le projet. Ainsi ont été présentées les dernières avancées de la recherche en histoire et en archéologie, mais aussi des réflexions sur les aspects culturels, éducatifs, mémoriels, artistiques et méthodologiques du projet. Les actions évoquées ont concerné de nombreuses régions du globe : aux Antilles, en Afrique, en Europe, ainsi qu'en Amérique du nord et du sud. Le congrès a aussi été l’occasion de l'inauguration de la signalétique de la Route de l'esclave de la Guadeloupe, la première à recevoir le label "Route de l'esclave" de l'UNESCO. Une journée a été consacrée à une excursion sur les sites retenus pour la Guadeloupe.</p> <p><a href="http://www.cg971.fr/index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=2896:communique-de-presse-colloque-international-du-12-13-decembre-2014&amp;catid=29&amp;Itemid=100061" hreflang="fr" title="Colloque route esclave">Page sur le site du Conseil Général</a></p> Guadeloupe : Goyave : fouille d'un habitat précolombien et d'un moulin de sucrerie à Sainte-Claire urn:md5:e5a7842ba14ff52ff7cd17994082aac2 2014-12-22T13:36:00-04:00 2014-12-27T12:15:34-04:00 Christian Stouvenot Opérations de terrain age: colonial age: Néoindien age: Néoindien récent age: Troumassoïde age: XVIIIe archéologie archéologie historique archéologie préventive art: bois art: céramique art: lithique art: poterie fouille archéologique geo: Antilles geo: Antilles françaises geo: Goyave geo: Guadeloupe hist: habitation hist: sucrerie org: INRAP <p>Une fouille archéologique s'est déroulée du 7 octobre au 28 novembre 2014 sur le site de la future station d'épuration de la commune de Goyave, quartier Sainte-Claire. Cette opération prescrite par le Service Régional de l'Archéologie de Guadeloupe, après un diagnostic conduit en 2013 par Jérôme Briand (Inrap), a été réalisée par une équipe de l'Inrap sous la direction de Martijn Van den Bel, secondé par Nicolas Biwer pour la période coloniale. Les deux périodes précolombiennes et coloniales sont représentées sur le site. <br /> <br /></p> <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.Step-goyave_fosse_s.jpg" alt="Step-goyave_fosse.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Step-goyave_fosse.jpg, déc. 2014" /> Les vestiges précolombiens sont ceux d'un village occupant le sommet d'un éperon dominant la plaine littorale et la Petite Rivière-à-Goyave. Plus de 300 fosses et trous de poteaux ont été fouillés. Certains trous de poteaux atteignent plus de 1m80 de profondeur, indice de très grandes constructions. Le mobilier céramique extrait permet une attribution au Néoindien récent (Age Céramique récent), datation qui pourra être affinée après étude complète de la céramique et datations au radiocarbone. Il s'agit du premier habitat précolombien fouillé sur la commune de Goyave.<br /> <br /></p> <p><em>cliché : Inrap</em></p> <p><br /></p> <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.moulin-ste-claire_s.jpg" alt="moulin-ste-claire.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="moulin-ste-claire.jpg, déc. 2014" /> Les vestiges coloniaux se répartissent dans trois secteurs : sur l'éperon, avec de grands bâtiments sur poteaux et une structure curieuse, probablement l'assise d'un mat portant une cloche, sur la pente avec le canal alimentant le moulin à eau situé au pied du talus de l'éperon. Ce moulin constitue la découverte la plus remarquable de cette opération : le bâtiment comprend en effet la talvane, espace où était logée la roue hydraulique, ainsi qu'un important dispositif charpenté constitué de grosses poutres en bois (exceptionnellement conservées) et servant probablement à maintenir solidement le mécanisme entraînant les rolles du moulin. Ces vestiges remarquables (il s'agit de la première fouille d'un moulin à eau en Guadeloupe) appartiennent à l'habitation-sucrerie Lagrange mentionnée sur les cartes anciennes et dans les archives du XVIIIe siècle.<br /></p> <p><em>cliché : Inrap</em> <br /> <br /></p> <p>Documentation :</p> <ul> <li><a href="http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Communiques-de-presse/p-18988-Journee-portes-ouvertes-mercredi-19-novembre-2014-Fouille-archeologique-sur-le-site-de-Sainte-Claire-a-Goyave-en-Guadeloupe.htm" hreflang="fr" title="Journées portes ouvertes Goyave">La page Inrap des journées portes ouvertes</a></li> <li><a href="http://www.guadeloupe.franceantilles.mobi/actualite/culture/fouilles-archeologiques-un-moulin-a-eau-sort-de-terre-295400.php" hreflang="fr" title="France Antilles Goyave 2014">Article France Antilles</a></li> </ul> Guadeloupe : parution du Bilan Scientifique Régional 2011-2013 urn:md5:82d044c24029e06a21ccc507a9abc246 2014-12-22T07:36:00-04:00 2014-12-27T03:58:58-04:00 Christian Stouvenot Publications archéologie geo: Antilles geo: Antilles françaises geo: Guadeloupe geo: Saint-Barthélemy geo: Saint-Martin org: DRAC org: Ministère Culture org: SRA <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.DAC_COUV_BILAN_2011-12-13_redim_s.jpg" alt="Mise en page 1" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Mise en page 1, déc. 2014" /> <br /> Le Bilan Scientifique Régional (BSR) des années 2011 à 2013 de la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin est disponible. Cette publication éditée par le Service Régional de l'Archéologie (SRA) de la <a href="http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Dac-Guadeloupe" hreflang="fr" title="DAC Guadeloupe">Direction des Affaires Culturelles de la Guadeloupe (DAC)</a> retrace l'activité archéologique en Guadeloupe durant ces trois années, à savoir 95 opérations autorisées (fouilles, sondages, prospections, projets de recherche et études de mobilier). Une version pdf sera prochainement mise en ligne. Sous réserve de la disponibilité du stock, une version papier peut être envoyée gratuitement à toute personne dont l'activité touche à l'archéologie dans la Caraïbe (chercheurs, étudiants, bibliothèques, musées, institutions de recherche ou d'enseignement...). Les personnes intéressées peuvent en faire la demande en communiquant leurs coordonnées complètes (adresse postale, email, téléphone) à Elise Cousin (<a href="mailto:%65%6c%69%73%65%2e%63%6f%75%73%69%6e%40%63%75%6c%74%75%72%65%2e%67%6f%75%76%2e%66%72" title="Elise Cousin">mail</a>) responsable de la documentation au SRA Guadeloupe. Le BSR 2014 sera publié courant 2015.</p> Départements français d'Amérique : trois nouveaux Conservateurs Régionaux de l'Archéologie urn:md5:a57a177da40bfb0276ec492e7b525bf6 2014-12-21T11:48:00-04:00 2014-12-27T06:09:41-04:00 Christian Stouvenot Administration archéologie geo: Amérique geo: Antilles geo: Antilles françaises geo: Guadeloupe geo: Guyane geo: Martinique org: DRAC org: Ministère Culture org: SRA <p>La direction des trois Services Régionaux de l'Archéologie des départements français d'Amérique tropicale a été récemment renouvelée, ainsi les nouveaux chefs de service sont, dans leur ordre d'arrivée :</p> <ul> <li>en Guyane : Nicolas Payraud, nommé en juillet 2014</li> <li>en Martinique : Damien Leroy, nommé en septembre 2014</li> <li>en Guadeloupe : Dominique Bonnissent, nommée en novembre 2014</li> </ul> <p>Un nouveau départ donc, en conservant aussi des équipes très expérimentées ... bref un cocktail du feu de Dieu !</p> Guadeloupe : Capesterre-Belle-Eau : Sources Pérou : diagnostic archéologique préventif sur un grand gisement précolombien urn:md5:26b095e603c5d1aa323a28b4fc395ff8 2014-12-21T10:56:00-04:00 2014-12-30T05:38:22-04:00 Christian Stouvenot Opérations de terrain age: Néoindien age: Néoindien ancien age: précolombien age: Saladoïde archéologie archéologie préventive art: céramique art: lithique funéraire geo: Antilles geo: Antilles françaises geo: Capesterre-Belle-Eau geo: Guadeloupe org: INRAP org: SRA <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.sources_perou_s.jpg" alt="sources_perou.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="sources_perou.jpg, déc. 2014" />En prévision de l'aménagement d'une ZAC sur une superficie de 20 ha un diagnostic archéologique a été prescrit par le Service Régional de l'Archéologie (SRA, DAC, Ministère de la Culture) et a été conduit du 17 mars 2014 au 14 avril 2014 par Nathalie Sellier-Ségard, archéologue à l'<a href="http://www.inrap.fr" hreflang="fr" title="Inrap">Inrap</a>. Cette opération a permis de délimiter un grand gisement précolombien dont une bordure avait déjà été identifiée par des investigations archéologiques menées en 2001 en prévision des travaux de la voie de contournement de Capesterre-Belle-Eau. Ce gisement précolombien couvre une superficie de 6 ha et correspond probablement à l'implantation de villages successifs à cet emplacement (palimpseste, ou "multicomponent site" en anglais. Les poteries récoltées correspondent à la culture cédrosan-saladoïde, une période qui couvre à peu près le premier millénaire après J.-C. Les vestiges consistent en fosses et trous de poteaux, mais aussi en dépotoirs où sont préservés de grandes quantité de mobilier céramique et lithique. Deux sépultures ont été retrouvées, fait exceptionnel pour ce secteur de la Guadeloupe où les terrains acides ne permettent généralement pas la conservation des ossements. Le SRA a prescrit une fouille préventive préalable aux aménagements.</p> <p>Bibliographie : SELLIER-SEGARD, Nathalie, 2014 : <em>Rapport d’opération. Diagnostic archéologique. Guadeloupe, Capesterre-Belle-Eau, Sources Pérou</em>. Rapport n° SRA 561. INRAP, SRA Guadeloupe.</p> Guadeloupe : Saint-François : reprise de l'érosion au cimetière des Raisins Clairs urn:md5:c41acfc94a1c85a4b3fd7cec07face7b 2014-12-20T14:33:00-04:00 2014-12-30T05:53:32-04:00 Christian Stouvenot Protection age: XIXe age: XVIIIe archéologie archéologie historique archéologie préventive destruction geo: Antilles geo: Antilles françaises geo: Guadeloupe geo: Saint-François géol: géomorphologie géol: littoral géol: plage géol: érosion hist: esclavage org: DRAC org: SRA <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.raisins-clairs_s.jpg" alt="raisins-clairs.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="raisins-clairs.jpg, déc. 2014" />Suite à la houle générée par l'ouragan Gonzalo le dimanche 12 octobre sur les plages du sud de la Grande-Terre, les agents de la commune de Saint-François signalent une très forte reprise de l'érosion sur le cimetière de la plage des Raisins Clairs, provoquant à nouveau la destruction de tombes et l'apparition d'ossements humains dans le front d'érosion. Ce cimetière composé en partie de tombes d'esclaves avait fait l'objet d'une fouille de sauvetage en janvier 2014 en raison de l'érosion récurrente qu'il subissait, phénomène très préoccupant, à la fois en raison de la perte de vestiges à valeur scientifique, mais aussi de l'atteinte à un site à valeur mémorielle, dégradation ressentie avec beaucoup d'émotion par la population guadeloupéenne. Cette fouille financée par la Région Guadeloupe et la DAC avait été conduite par Jérôme Rouquet, anthropologue à l'Inrap.</p> <p>La partie concernée par cette fouille était limitée la bande littorale en voie d'érosion et avait été simplement recouverte de sable après l'opération archéologique. Cette protection très provisoire était insuffisante et la houle du mois d'octobre a dégagé ce sable et attaqué directement les tombes encore intactes en arrière de la zone fouillée.</p> <p>La Commune de Saint-François, la Région et la DAC ont convenu qu'il était maintenant important de prendre les mesures permettant de stopper de façon durable ce phénomène érosif et de protéger ainsi le cimetière en place pour au moins plusieurs décennies. La DAC a sollicité l’assistance du Bureau d'Etudes Géologique et Minière (BRGM) dans le cadre d'une procédure d’assistance aux politiques publique. L’expertise du BRGM souligne la nécessité d'opter pour un procédé de stabilisation permettant de conserver non seulement le cimetière mais aussi la plage, et ne reportant pas l'érosion latéralement. Plusieurs solutions techniques plus ou moins durables sont actuellement examinées par les partenaires impliqués et seront mises en œuvre après obtention des crédits correspondants et des autorisations éventuelles. Cette équipe resserrée est complétée par la participation de la DEAL pour ce qui concerne les questions d'intervention en milieu littoral protégé. D'autres partenaires également très impliqués, en particulier le Conseil Général (Musée Edgar Clerc, Musée Schoelcher) et l'Inrap, seront aussi amenés à apporter leur contribution pour valoriser et protéger ce site. La participation de la population à la réflexion parait également incontournable et des réunions publiques d'information et de discussion sur le sujet seraient les bienvenues.</p> <p>La fouille Inrap du mois de janvier : <a href="http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Communiques-de-presse/p-17395-Un-cimetiere-d-epoque-coloniale-a-Saint-Francois-en-Guadeloupe.htm" hreflang="fr" title="Inrap raisins clairs 2014 communiqué de presse">communiqué de presse</a> et <a href="http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Agenda/Rencontre-scientifique/p-17637-Journee-portes-ouvertes-Le-cimetiere-colonial-de-la-plage-des-Raisins-clairs.htm" hreflang="fr" title="Inrap raisins clairs 2014 journées portes ouvertes">journées portes ouvertes</a></p> <p>Sources info : DAC Guadeloupe</p> Sint Maarten - Saint-Martin : 26e Congrès International d'Archéologie de la Caraïbe urn:md5:98d55fc45692ff9f535ce5939250c899 2014-10-25T05:02:00-04:00 2015-09-13T14:53:45-04:00 Christian Stouvenot Réunions scientifiques archéologie geo: Antilles geo: Saint-Martin <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.aiac_26e_s.jpg" alt="aiac_26e.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="aiac_26e.jpg, août 2014" /> <a href="http://www.iaca2015sxm.com/" title="26e IACA">Site web</a> du 26e Congrès International d'Archéologie de la Caraïbe - Sint Maarten - Saint-Martin : <a href="http://www.iaca2015sxm.com/" title="26e IACA">26e IACA Congress</a></p> Haïti : l'épave CV1 n'est pas celle de la Santa-Maria (Unesco) ... on s'en doutait un peu ! urn:md5:de2e9e415a7034db9824b47c37cbcc5a 2014-10-19T18:09:00-04:00 2014-10-19T19:43:12-04:00 Christian Stouvenot Découvertes age: Néoindien récent age: précolombien age: Taïno age: XVe age: XVIIIe archéologie archéologie historique archéologie sous-marine geo: Antilles geo: Guadeloupe geo: Haïti géol: géomorphologie géol: paléogéographie géol: paléorivages hist: Christophe Colomb hist: épave <p><em>Carte de la côte nord d'Hispaniola attribuée à C. Colomb</em><br /> <em>(Archives de la Casa de Alba, Madrid)</em><br /></p> <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.hispaniola_colomb2_m.jpg" alt="hispaniola_colomb2.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="hispaniola_colomb2.jpg, oct. 2014" /></p> <p>La mission menée par l'Unesco, le Ministère de la Culture haïtien et le Bureau National de l'Ethnologie, faisant suite à la demande de Monique Rocourt, ministre de la culture de Haïti, (<a href="http://www.zemi.fr/news/index.php?post/2014/07/13/Ha%C3%AFti-%3A-l-%C3%A9pave-dont-l-inventeur-pr%C3%A9tend-qu-il-s-agit-de-la-Santa-Maria-de-Christophe-Colomb-va-%C3%AAtre-expertis%C3%A9e-par-l-UNESCO">voir notre billet précédant</a>), a été effectuée du 5 au 15 septembre 2014 sous la direction de l'expert espagnol en archéologie sous-marine Xavier Nieto Prieto, ancien directeur du Centre d'Archéologie Subaquatique de Catalogne. Une note d'information peut être consultée sur le site de l'UNESCO, <a href="http://www.unesco.org/new/en/media-services/single-view/news/shipwreck_is_not_santa_maria_unesco_experts_say/" hreflang="en" title="Unesco expertise santa-maria">ici</a>, et le rapport en français peut être téléchargé avec <a href="http://www.unesco.org/new/fileadmin/MULTIMEDIA/HQ/CLT/images/Haiti-STAB-fr.pdf" hreflang="fr" title="rapport expertise santa-maria">ce lien</a>. <br /></p> <p>Le résultat parait sans appel&nbsp;: l'épave CV1 (Coque Vieille 1, du nom du récif où elle est coulée) ne peut pas être celle de la Santa-Maria, le navire amiral du premier voyage de Christophe Colomb aux Amériques, échoué au nord de l'île d'Hispaniola dans la nuit du 24 au 25 décembre 1492. Plusieurs arguments sont présentés dans le rapport d'expertise. Le plus déterminant est le fait que tous les éléments de fixation retrouvés sur l'épave sont en bronze, or ce métal n'est utilisé comme attache dans la construction navale qu'à partir de la fin du 17e siècle. Auparavant, clous et broches de fixation sont en fer ou en bois, et il en est logiquement ainsi pour la Santa-Maria. Les vestiges CV1 correspondent à l'épave d'un seul navire qui a été construit durant les 18e ou 19e siècles donc très largement après le voyage de Christophe Colomb. <br /></p> <p>Le battage médiatique généré par l'américain Barry Clifford semble donc bien clos. Mais où se trouve donc le lieu du naufrage de la Santa-Maria&nbsp;? L'étude fournit quelques éléments, en particulier la vraisemblance que la Santa-Maria s'est échouée à faible distance du rivage si l'on en croit des descriptions de Christophe Colomb. Mais les pistes les plus probantes ont été avancées par deux chercheurs français&nbsp;: le géomorphologue Loïc Ménanteau et l'historien Jacques de Cauna, et par une équipe espagnole composée du géophysicien Alfonso Maldonado, de l’historienne Maria Luisa Cazorla et de Enrique Lechuga de Serantes (secrétaire général de la <a href="http://fomentodelmar.blogspot.com/2014/09/la-fundacion-estatal-iberoamericana.html?view=magazine" hreflang="es" title="fundacion ibero americana">Fondation ibéro américaine pour la culture et les sciences de la mer</a>) cette équipe ayant commencé des recherches en 1991, cependant interrompues pendant la crise politique durant le régime du général Cedras (<a href="http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/135363/A-la-Recherche-de-la-Santa-Maria-en-Haiti.html" hreflang="fr" title="nouvelliste santa-marie-recherches-espagnoles">Le Nouvelliste</a> et <a href="http://nancyroc.com/haiti-les-vestiges-trouves-nappartiennent-pas-a-la-santa-maria-3" hreflang="fr" title="nancy-roc santa-maria">Blog de Nancy Roc</a>).</p> <p>Loïc Ménanteau (qui a participé à l'expertise de l'Unesco), géomorphologue et spécialiste des environnements littoraux à l'université de Nantes a étudié le littoral du nord d'Haïti et a co-dirigé la production de l'<a href="http://www.unesco.org/csi/pub/papers/papf211.htm" hreflang="fr" title="atlas nord-est haiti">Atlas côtier du Nord-Est d’Haïti, 1997</a>. Cet ouvrage se propose de modéliser l'évolution historique du littoral dans ce secteur de Haïti. L'originalité de cet atlas est de se fonder à la fois sur les sources historiques, et en particulier des cartographies du 18e siècle, et sur les caractéristiques géomorphologiques et sédimentaires du littoral. Le Dr. Ménanteau penche pour un emplacement d'échouage plus près de la côte actuelle que la position de CV1, quelque part dans la Baie de Cap-Haïtien (rapport, p. 16 et 17, note 15). Il se base sur les textes du journal de bord de Colomb et sur une réévaluation à la baisse de la longueur de la lieue utilisée par Colomb.</p> <p>Jacques de Cauna, historien à l'Université de Bordeaux et spécialiste de Haïti, a proposé sur son <a href="http://jdecauna.over-blog.com/pages/La_pretendue_decouverte_de_la_SantaMaria_de_Christophe_Colomb-8970565.html" hreflang="fr" title="de cauna hypothèse">blog</a> une hypothèse de localisation tout autre. Cette hypothèse est également celle qui est soutenue par l'équipe espagnole, à savoir que l'épave de la Santa-Maria est située à l'intérieur des terres, enfouie sous les dépôts alluviaux d'un cours d'eau local&nbsp;: la Grande Rivière du Nord. Cette approche se base sur plusieurs éléments&nbsp;: sur le récit de Colomb qui décrit un échouage à faible distance de la côte, et sur la progradation attestée de la ligne de côte dans le secteur&nbsp;: la Grande Rivière du Nord a formé un delta alluvial qui a gagné sur la mer d'environ 2 km depuis 1760, ce que montre d'ailleurs très bien l'Atlas de L. Menanteau. Cette sédimentation gagnant sur la mer pourrait induire que l'emplacement de l'épave a ensuite pu être recouvert d'alluvions.</p> <p>Un élément déterminant est le fait que l'ancre de la Santa-Maria ait été retrouvée fortuitement au 18e siècle à 1 km du littoral, ensevelie sous deux mètres de sédiments dans les terres de l'habitation Fournier de Bellevue selon la description de Moreau de Saint-Méry en 1796 (<a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784239p/f271.image" hreflang="fr" title="st mery fournier-bellevue">tome 1, p. 222 et 223 de la version de 1875</a>) (<a href="http://www.haitilibre.com/article-12162-haiti-patrimoine-l-ancre-de-la-santa-maria-patrimoine-historique-d-haiti.html" hreflang="fr" title="haitilibre ancre Santa Maria">Article sur le site web Haïti Libre</a>). Cette ancre pourrait indiquer le lieu du naufrage, à condition qu'elle n'ait pas été déplacée ensuite, par exemple par les hommes de Christophe Colomb. Elle est actuellement déposée au musée du Panthéon national haïtien.</p> <p>Jacques de Cauna exprime une certaine colère (sur son site&nbsp;: <a href="http://jdecauna.over-blog.com/article-chaire-d-haiti-a-bordeaux-ciresc-cnrs-4e-trimestre-2014-124707551.html" hreflang="fr" title="de cauna chaire haiti 2014">page Chaire d'Haïti 2014</a>) au sujet de la pertinence de la mission de l'Unesco, dénonçant le gaspillage des moyens mis en oeuvre pour cette recherche, surtout dans le but de répondre au battage médiatique orchestré par Clifford alors que des éléments scientifiques très sérieux existaient auparavant, il suffisait d'écouter et de lire les (vrais) chercheurs et de ne pas répondre, même pour la contrecarrer, à l'hystérie médiatique provoquée par l'activisme pécuniairement intéressé d'un pseudo-archéologue. La faiblesse des institutions et des réglementations haïtiennes en matière d'archéologie laisse en effet le champ libre à toutes sortes d'imposteurs ou de pilleurs de sites archéologiques. Il est à espérer que cette affaire puisse au final être salutaire en amplifiant la prise de conscience que l'on commence à percevoir, et contribue à orienter l'action des institutions politiques haïtiennes dans le sens d'un meilleur contrôle des activités archéologiques dans l'intérêt de la recherche et de l'enseignement scientifique, de la protection et de la transmission du savoir, bref dans le sens du bien commun.</p> <p><a href="http://www.haitilibre.com/article-12120-haiti-culture-selon-des-experts-espagnols-les-restes-de-la-santa-maria-seraient-enfouis-sous-terre.html" hreflang="fr" title="haitilibre santa-maria">La ministre de la culture de Haïti</a> a annoncé que les chercheurs espagnols (Alfonso Maldonado, Maria Luisa Cazorla et Enrique Lechuga de Serantes) allaient poursuivre leurs recherches à l'intérieur des terres, initiées en 1992 près de la Rivière du Nord dans la zone où l'ancre de la Santa-Maria a été trouvée au 18e siècle <a href="http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/136101/La-Santa-Maria-serait-a-six-pieds-sous-terre-selon-des-experts-espagnols.html" hreflang="fr" title="nouvelliste santa-maria">(Le Nouvelliste)</a>. Ces recherches consisteront dans un premier temps en une analyse géomorphologique de toute la zone afin de délimiter les secteurs favorables, puis en prospections géophysiques destinées à repérer les restes de l'épave elle même. Les investigations sur le terrain devraient commencer après la fin de la saison cyclonique 2014 <a href="http://nancyroc.com/haiti-les-vestiges-trouves-nappartiennent-pas-a-la-santa-maria-3" hreflang="fr" title="nancy-roc santa-maria">Blog de Nancy Roc</a>.</p> <p>Le "découvreur" débouté, Barry Clifford maintient son intérprétation et réaffirme avoir bien trouvé l'épave du Santa-Maria. Il déplore que les experts de l'Unesco n'aient jamais communiqué avec lui (<a href="http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/09/26/haiti-le-navire-decouvert-ne-serait-pas-le-santa-maria-de-christophe-colomb_n_5889026.html" hreflang="en" title="Huffington santa-maria">Huffington Post</a>). Sa caution scientifique, le professeur Beeker est tout à coup beaucoup plus prudent et n'a que discrètement souligné ce qu'il désigne comme des faiblesses du rapport de la commission Unesco (<a href="http://www.independent.co.uk/news/science/archaeology/search-for-the-santa-maria-as-controversy-rages-unesco-launches-biggestever-mission-to-find-christopher-columbus-flagship-9778287.html" hreflang="en" title="independant santa-maria">The Independant</a>).</p> <p>Et n'oublions pas qu'un fragment de l'épave de la Santa-Maria se trouve peut-être en ... Guadeloupe. En effet C. Colomb, qui touche la Guadeloupe lors du 2e voyage en 1493, relate dans une lettre intitulée "Relation du deuxième voyage, La Isabella, janvier-février 1494", réédité, p. 10, la découverte dans un village Caraïbe situé sur la côte de l'île de la Basse-Terre d'un morceau de l'étambot (la pièce de fixation du gouvernail) "d'une nef d'Espagne", qui ne peut être que la Santa-Maria ... à moins qu'il ne s'agisse d'un fragment flottant d'épave ayant traversé l'Atlantique. Ce fait extraordinaire et étonnant impliquerait, s'il était exact, que cette pièce a été apportée par les amérindiens jusqu'en Guadeloupe à 1200 km de distance de Hispaniola, probablement suite à un pillage, une offrande ou un échange entre les Taïnos de l'île d'Hispaniola (ou les Espagnols ?) et les Kalinagos ou "Caraïbes" des Petites Antilles.</p> <p>A suivre donc, la recherche continue ...</p> <p><ins>Bibliographie :</ins></p> <ul> <li>Nieto Prieto X. Villegas T., Demesvar K. Denis M., 2014. <em>Rapport et évaluation sur la base du rapport préliminaire de la mission effectuée sur le Cap-Haïtien par les experts de l'Unesco, du Ministère de la Culture et du Bureau National de l'Ethnologie</em>. UNESCO <a href="http://www.unesco.org/new/fileadmin/MULTIMEDIA/HQ/CLT/images/Haiti-STAB-fr.pdf" hreflang="fr" title="rapport expertise santa-maria">pdf sur le site de l'Unesco</a></li> </ul> <ul> <li>Ménanteau L. &amp; Vanney J.-R. (coord. scient.), 1997. <em>Atlas côtier du Nord-Est d’Haïti. Environnement et patrimoine culturel de la région de Fort-Liberté.</em> Port-au-Prince/Nantes. Ed. Projet "Route 2004". Ministère de la Culture (Haïti)/PNUD, iv+62 pp. peut être acheté à&nbsp;: <a href="http://geolittomer-diffusion.univ-nantes.fr/product.php?id_product=17" hreflang="fr" title="Atlas côtier vente">Geolittomer-Diffusion</a></li> </ul> <ul> <li>Moreau de Saint-Méry (1796). <em>Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie française de l’isle Saint-Domingue</em>, reédité 1875 <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784239p" hreflang="fr" title="st mery t1">Tome 1</a> <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57739709" hreflang="fr" title="st mery t2">Tome 2</a></li> </ul> <ul> <li>Colomb 1494 (ré-edition 2002), "<em>Relation du deuxième voyage, La Isabella, janvier-février 1494</em>" textes retrouvés en 1985. Dans&nbsp;: Christophe Colomb, La découvert de l'Amérique. Tome II. Relations de voyage et autres écrits 1494-1505. Editions La Découverte 2002</li> </ul> <ul> <li><a href="http://www.cnrs.fr/cnrs-images/multimedia/haiti_de_cauna/index.html" hreflang="fr" title="Fonds Jacques de Cauna">Fonds Jacques de Cauna</a> (Photographies des vestiges d'habitations de Haïti, forts, reproductions de cartes anciennes, plans, etc ...)</li> </ul> <ul> <li>Billet très documenté sur le blog de Nicolas Constant&nbsp;: <a href="http://archeo.blog.lemonde.fr/2014/05/15/beaucoup-de-doutes-sur-la-decouverte-du-bateau-de-colomb/#xtor=RSS-32280322" hreflang="fr" title="santa-maria N. Constant">Dans les pas des archéologues</a></li> </ul> <ul> <li><a href="http://culturehaiti.ht/?s=santa+maria+OR+colomb" hreflang="fr" title="ministère santa-maria">Revue de presse sur le site du Ministère de la Culture haïtien</a></li> </ul> <ul> <li>le secteur dans <a href="https://maps.google.com/maps?ll=19.75000,-72.14638&amp;z=13&amp;t=h&amp;output=classic&amp;dg=brw" title="Google Maps">Google Maps</a></li> </ul> Antigua : le projet de mega-resort "Singulari" : inquiétudes au sujet de la gestion de l'impact archéologique urn:md5:2176d84f5cdd9017f2bfe54f7080ee2c 2014-09-28T13:39:00-04:00 2014-09-28T22:00:20-04:00 Christian Stouvenot Protection age: Mésoindien age: précolombien age: précéramique archéologie archéologie préventive destruction geo: Antigua geo: Antilles tourisme <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.Singulari-Antigua_crop_s.jpg" alt="Singulari" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Singulari-Antigua_crop.jpg, sept. 2014" /> Un gigantesque projet touristique de 647 hectares (le plus grand des Antilles) vient d'être conclu entre la firme chinoise Yida qui va y investir 1 milliard de dollars et le gouvernement d'Antigua via l'agence immobilière <a href="http://www.luxury-locations-magazine.com/singulari.html" hreflang="en" title="Luxury Location">Luxury Locations</a>. Les terrains, en liquidation judiciaire, étaient la propriété de Allen Stanford, magnat financier surnommé le "petit Madoff" condamné par la justice américaine à 110 ans de prison pour escroquerie. Le complexe immobilier comprendra des résidences hôtelières de luxe, des résidences privées, un hôpital, une école, un hippodrome, un terrain de golf, le plus grand casino de toutes les Antilles et deux marinas. Il devrait (bien sûr !) créer de nombreux emplois&nbsp;: 1000 "jobs" sont promis par l'investisseur. Quelques voix à Antigua ont timidement posé la question de l'impact d'un tel projet sur le milieu naturel.</p> <p><em>source vignette&nbsp;: Luxury Locations Magazine</em><br /> <br /></p> <p>Le terrain est situé au nord de l'île d'Antigua, sur la péninsule de Crump, zone en grande partie couverte de broussailles et encore vierge de tout aménagement. Il comprend aussi les deux îles de Guiana et Crump. Le secteur est connu depuis les années 70 pour sa richesse en sites précolombiens de l'époque précéramique (dans les deux millénaires avant J.-C.), et en particulier sur la péninsule de Crabbs (ou de Parham) où le site de South Pier est localisé juste à côté du projet (Davis 1982). Une carte de l'archéologue Davis indique aussi la présence d'un site précéramique dans l'emprise du projet immobilier. Cette abondance de sites est probablement liée à la proximité de l'île de Long Island où un silex de très bonne qualité a été exploité par les populations précolombiennes et a été diffusé dans toutes les Petites Antilles. Des zones humides littorales, avec de possibles vestiges organiques conservés, sont aussi concernées par le projet et en particulier celle du nord de la péninsule de Crump où une marina devrait être implantée. Le <a href="http://www.archaeologyantigua.org/index.php/bio" hreflang="en" title="Reg Murphy">Dr Reginald Murphy</a>, directeur des Ressources Patrimoniales des Parcs Nationaux d'Antigua, a fait part dans le journal <a href="http://antiguaobserver.com/historian-cautions-against-destruction-of-heritage-sites-on-guiana-island" hreflang="en" title="Daily Observer">Daily Observer</a> de sa grande inquiétude et de la nécessité de procéder à une évaluation archéologique préliminaire, en particulier sur l'île de Guaina où est connu un grand site précolombien de la culture saladoïde (premier millénaire après J.-C.). Le potentiel archéologique du secteur est donc très important et surtout si l'on tient compte que des sites enfouis ont pu échapper à tout repérage dans cette zone difficile à prospecter. <br /> <br /> Peut on espérer que ce projet fera l'objet d'interventions archéologiques préventives à la hauteur des enjeux scientifiques et patrimoniaux&nbsp;? Peut être, si l'on en croit la déclaration de l'agence Luxury Locations sur le site du journal <a href="http://antiguachronicle.net/news/item/1912-singulari-antigua-s-first-mega-resort-to-create-1-000-jobs" hreflang="en" title="AntiGua Chronicle">Antigua Chronicle</a>&nbsp;: " <em>Yida</em> (l'investisseur chinois) <em>a une solide réputation à l'échelle internationale pour la responsabilité environnementale, sociale et sociétale. Nous avons vraiment aimé leur éthique et leur engagement à apporter une contribution positive ici à Antigua</em> ". On peut cependant en douter compte tenu de la faiblesse de la réglementation en matière de protection du patrimoine historique et archéologique de cette petite nation et du manque de moyens humains locaux dans ces disciplines, comme cela est analysé par le Dr. Reginald Murphy dans le chapitre consacré à Antigua-Barbuda du livre "Protecting Heritage in the Caribbean" (2011).<br /> <br /></p> <p>sources&nbsp;:</p> <ul> <li><a href="http://www.afp.com/fr/node/2741849" hreflang="fr" title="AFP Singulari">AFP</a></li> </ul> <ul> <li>Avis des scientifiques archéologues et environnementalistes dans le <a href="http://antiguaobserver.com/historian-cautions-against-destruction-of-heritage-sites-on-guiana-island/#comments" hreflang="en" title="Daily Observer">Daily Antigua Observer</a></li> </ul> <ul> <li>Davis 1982&nbsp;: DAVIS, Dave, 1982. <em>Archaic settlement and resource exploitation in the Lesser Antilles: Preliminary information from Antigua</em>. In : <a href="http://www.caribjsci.org/" hreflang="en" title="CJS">Caribbean Journal of Science</a>. 1982. Vol. 17, n° 1-4, p. 107‑122.</li> </ul> <ul> <li>Murphy 2011&nbsp;: MURPHY, Reg&nbsp;: "Antigua and Barbuda" in&nbsp;: SIEGEL, Peter E., RIGHTER, Elizabeth (Ed.) 2011. <em>Protecting Heritage in the Caribbean</em> : <a href="http://www.uapress.ua.edu/product/Protecting-Heritage-in-the-Caribbean,5144.aspx" hreflang="en" title="Alabama">University Alabama Press</a>. p. 73-79.</li> </ul> <p>localisation du projet dans <a href="https://www.google.com/maps/@17.1152727,-61.7358213,2613m/data=!3m1!1e3" title="Crump Peninsula Antigua">Google Maps</a></p> Guadeloupe, Martinique : Journées du Patrimoine 2014 urn:md5:60c2e99a954ad098e89f7c85939feed9 2014-09-14T18:45:00-04:00 2014-09-15T02:51:19-04:00 Christian Stouvenot Transmission du savoir archéologie geo: Guadeloupe geo: Martinique org: DRAC org: INRAP org: Ministère Culture <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.JEP_2014_s.jpg" alt="JEP_2014.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="JEP_2014.jpg, sept. 2014" />Le week-end des 20-21 septembre voici arrivé comme chaque année le grand rendez-vous populaire des <a href="http://www.journeesdupatrimoine.culture.fr/" hreflang="fr" title="JEP">Journées du Patrimoine</a> organisées par le Ministère de la Culture et notamment les directions (régionales) des affaires culturelles. Avis aux amateurs&nbsp;: visites de sites historiques, d'architecture, industriels ou de recherche scientifique, musées, expositions, conférences, contes, jardins, randonnées de découverte, déambulations urbaines ... tout ça le plus souvent gratuit&nbsp;: c'est la fête&nbsp;! Le thème de cette année c'est&nbsp;: «&nbsp;Patrimoine culturel, patrimoine naturel », ca c'est l'officiel, en réalité chacun fait comme il veut, thème ou pas thème, l'essentiel étant de participer, comme à la fête de la musique. Donc lâchez vous et allez y "pour le plaisir des yeux", pour la connaissance et aussi pour des rencontres bien sympathiques ...</p> <p>Parmi les très nombreuses animations (voir programmes en pdf), quelques unes présentent le travail, les méthodes des archéologues et les résultats des dernières recherches archéologiques sur nos îles&nbsp;:</p> <p><ins>Guadeloupe</ins>&nbsp;:</p> <ul> <li>Grotte ornée précolombienne du Morne Rita (Capesterre-de-Marie-Galante), site ONF&nbsp;: visite commentée par Christian Stouvenot, DAC Guadeloupe</li> <li>Le village amérindien de Tourlourous (Capesterre-de-Marie-Galante)&nbsp;: conférence sur les fouilles préventives de 2013 par Nathalie Serrand (Inrap), animation organisée par la mairie de Capesterre</li> <li>Musée Edgar Clerc (Le Moule)&nbsp;: visite des expositions et ateliers (poterie, fouille) (équipe du musée, Conseil Général)</li> <li>Parc archéologique des roches gravées (Trois-Rivières)&nbsp;: visites, ateliers de potier et taille de la pierre (équipe du musée, Conseil Général, et Inrap)</li> </ul> <p><ins>Martinique</ins>&nbsp;:</p> <ul> <li>Centre de Conservation et d'Etudes du Service de l'archéologie de la DAC Martinique (Fort-de-France)&nbsp;: visite commentée par Thierry Dorival (DAC Martinique)</li> <li>Musée départemental d'Archéologie (Fort-de-France): visite commentée par l'équipe du musée (Conseil Général)</li> </ul> <p>Les programmes&nbsp;:</p> <ul> <li><a href="http://www.journeesdupatrimoine.culture.fr/sites/default/files/pdf_programme_regional/guadeloupe_-_jep_2014_bd.pdf" hreflang="fr" title="JEP Guadeloupe 2014">Programme Guadeloupe</a> (7,2 Mo)</li> <li><a href="http://www.journeesdupatrimoine.culture.fr/sites/default/files/pdf_programme_regional/martinique_jep_2014_bd.pdf" hreflang="fr" title="JEP Martinique 2014">Programme Martinique</a> (72 Mo !)</li> </ul> Haïti : mégaprojet touristique à l'Ile-à-Vache : colère des habitants, et menaces sur le patrimoine archéologique urn:md5:38677a18fdac43e6e06fe73e1a93941a 2014-08-31T18:18:00-04:00 2014-09-01T00:27:37-04:00 Christian Stouvenot Protection age: Mésoindien age: Néoindien age: précolombien age: précéramique age: Taïno age: XVIIe archéologie archéologie historique archéologie préventive archéologie sous-marine art: coquillage art: lithique destruction geo: Antilles geo: Haïti hist: épave tourisme <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.Ile_Vache_small-Alexrk2-Wik.Common_s.png" alt="Ile_Vache_small-Alexrk2-Wik.Common.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Ile_Vache_small-Alexrk2-Wik.Common.png, août 2014" /> L'île-à-Vache est une petite île de 15 km de long <a href="https://www.google.com/maps/@18.0776431,-73.6376279,10397m/data=!3m1!1e3" title="GMaps-Ile-a-Vache">GoogleMaps</a> située au sud-ouest de Haïti. Peuplée de 14 000 habitants vivant d'agriculture, de pêche et d'élevage, l'île se partage entre des zones naturelles sauvages, des champs et jardins entretenus à la main ou labourés à l'aide de boeufs, et de très belles plages. Une petite activité touristique s'y est développée, avec deux hôtels assez modestes et quelques bungalows. Cette tranquillité est actuellement menacée par un grand projet touristique "Destination touristique Ile-à-Vache" promu par le Ministère du tourisme haïtien. Ce projet qui se veut "écotouristique" couvrira la totalité de l'île et comprendra 1200 chambres, 2500 villas, un aéroport international, un héliport, une marina, un port, un golf "écologique", des commerces, restaurants, centres de loisirs, clubs et boites de nuits, des cliniques (dont une de soins esthétiques), une "réorientation" de l'agriculture locale, un lycée, un hôpital et des écoles d'hôtellerie, plus un réseau routier pour relier le tout ... et aussi ... un "musée archéologique" retraçant l'histoire de la piraterie, car l'île est connue pour avoir au 17e siècle servi de repère au flibustier Henri Morgan dont deux de ses navires l<em>'Oxford</em> et le <em>Jamaica Merchant</em> ont coulé dans les environs. Quelques commencements de travaux ont déjà été entrepris sans information préalable des habitants&nbsp;: voiries, décapage de la zone de l'aéroport, dragage de la marina. Une partie de la population et en particulier l'association KOPI (Konbit Peyizan Ilavach), dont le vice président a été jeté en prison, s'est fortement mobilisée contre ce projet qui a été initié en excluant les île-à-vachois des décisions et sans leur consentement. La réprobation s'étend actuellement bien au-delà des frontières de Haïti. <br /> <br /></p> <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.Cacoq_s.jpg" alt="Cacoq.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Cacoq.jpg, sept. 2014" /> L'île est aussi connue dès les années 30 pour ses très nombreux sites archéologiques précolombiens (Rouse 1982, Moore 1982). Son nom taïno "Iabaque" a probablement été ensuite déformé pour donner "île-à-vache". L'occupation de l'île commence à la période précéramique&nbsp;: on retrouve des amas coquilliers dont certains comme Cacoq 2 mesurent plus de 3 m de haut et sont datés jusqu'à 2250 avant J.-C. (Moore 1982, Beauvoir-Dominique 2005). Les explorations et en particulier celles de Olsen en 1933, ont également permis de retrouver de nombreux objets remarquables en pierre décrits dans l'article de Irving Rouse (1982). Des sites néoindiens, livrant de la céramique, dont un en grotte sont également connus. Le potentiel archéologique de cette île peut être qualifié d'exceptionnel et l'on peut fortement redouter qu'il n'en soit aucunement tenu compte lors des travaux de ce gigantesque projet touristique (<a href="http://pikliz.com/ile-a-vache-pirates-dhier-et-daujourdhui/" hreflang="fr" title="Labossière-Thomas">Labossière-Thomas, 2014</a>) . Dans cette affaire les grands perdants risquent d'être la population vivant sur place, le milieu naturel et le patrimoine archéologique. <br /> <br /></p> <p>Le projet "Destination touristique Ile-à-Vache" sur le site du <a href="http://tourisme.gouv.ht/en/2012-12-08-15-52-21/ile-a-vache" hreflang="fr" title="Tourisme Haiti Ile-à-Vache">ministère du tourisme haïtien</a></p> <p>Article de Dady Chery dans <a href="http://www.dadychery.org/2014/05/31/bataille-pour-lile-a-vache-interview-avec-jerome-genest-de-kopi/" hreflang="fr" title="Haiti Chery">Haïti Chery</a></p> <p>Article de Marie-Thérèse Labossière-Thomas dans <a href="http://pikliz.com/ile-a-vache-pirates-dhier-et-daujourdhui/" hreflang="fr" title="Plikiz">Pikliz.com</a>&nbsp;: Ile-à-Vache&nbsp;: Pirates d’hier et d’aujourd’hui.</p> <p>Article dans <a href="http://www.alterpresse.org/spip.php?article16919#.VAMbRf7Tuog" hreflang="fr" title="Alterpress">AlterPresse Réseau alternatif haïtien d'information</a></p> <p>BEAUVOIR-DOMINIQUE, Rachel, 2005. UNESCO - Puerto Real&nbsp;: défis nationaux et internationaux de l’archéologie haïtienne. <em>Série du patrimoine mondial n°14&nbsp;: Archéologie de la Caraïbe et Convention du patrimoine mondial</em> (anglais, français, espagnol). p. 179-184. <a href="http://whc.unesco.org/fr/series/14/" hreflang="fr" title="Series UNESCO">Series UNESCO</a>.</p> <p>MOORE, Clark, 1982. Investigations of Préceramic Sites on Ile à Vache, Haïti. <em>The Florida Anthropologist</em>. Vol. 35. N° 4. 1982. pp. 186-199. <a href="http://ufdc.ufl.edu/UF00027829/00024/4j" hreflang="en" title="Florida Anthropologist">University of Florida Digital Collections</a></p> <p>ROUSE, Irving, 1982. The Olsen Collection from Ile à Vache, Haiti. "Florida Anthropologist", Vol. 35, No. 4,1982, pp. 169-185. <a href="http://ufdc.ufl.edu/UF00027829/00024/4j" hreflang="en" title="Florida Anthropologist">University of Florida Digital Collections</a></p> <p>crédits images&nbsp;:</p> <ul> <li><a href="http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Haiti_relief_location_map.jpg" title="map haiti">Alexrk2</a> - WikiCommons</li> <li><a href="http://ufdc.ufl.edu/UF00027829/00024/4j" hreflang="en" title="Florida Anthropologist">Rouse 1982</a></li> </ul> Guadeloupe : parution du Bilan Scientifique Régional 2010 urn:md5:f1d3523ae067e273084a00231494cc83 2014-08-19T11:16:00-04:00 2014-08-19T11:16:00-04:00 Christian Stouvenot Publications archéologie archéologie préventive geo: Antilles geo: Antilles françaises geo: Guadeloupe org: DRAC org: Ministère Culture <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.BSR2010_s.jpg" alt="BSR2010.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="BSR2010.jpg, juil. 2014" /></p> <p><br /> Le Bilan Scientifique Régional 2010 de la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et Saint-Martin est disponible. Cette publication éditée par le Service Régional de l'Archéologie (SRA) de la <a href="http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Dac-Guadeloupe" hreflang="fr" title="DAC Guadeloupe">Direction des Affaires Culturelles de la Guadeloupe (DAC)</a> retrace l'activité archéologique en Guadeloupe durant l'année 2010 à savoir 33 opérations autorisées (fouilles, sondages, prospections, projets de recherche et études de mobilier). Une version pdf sera prochainement mise en ligne. Sous réserve de la disponibilité du stock, une version papier peut être envoyée gratuitement à toute personne dont l'activité touche à l'archéologie dans la Caraïbe (chercheurs, étudiants, bibliothèques, musées, institutions de recherche ou d'enseignement...). Les personnes intéressées peuvent en faire la demande en communiquant leurs coordonnées complètes (adresse postale, email, téléphone) à Elise Cousin (<a href="mailto:%65%6c%69%73%65%2e%63%6f%75%73%69%6e%40%63%75%6c%74%75%72%65%2e%67%6f%75%76%2e%66%72" title="Elise Cousin">mail</a>) responsable de la documentation au SRA Guadeloupe. Le BSR 2011-2013 est en préparation et paraîtra début 2015.</p> Liverpool Museums : sculptures des Antilles préhispaniques urn:md5:064a7fa5bf28d814de6ecefb035eacd8 2014-08-10T14:48:00-04:00 2014-08-10T17:31:14-04:00 Christian Stouvenot Etudes de mobilier age: précolombien age: Taïno archéologie art: bois geo: Antilles musée <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.liverpool_s.jpg" alt="liverpool.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="liverpool.jpg, août 2014" /> Le groupe des musées nationaux de Liverpool au Royaume-Uni (<a href="http://www.liverpoolmuseums.org.uk/" hreflang="en" title="Liverpool Museums">National Museums Liverpool</a>) mène, sous la conduite de la Conservatrice Joanna Ostapkowicz, un important programme de recherche relatif aux objets taïnos en bois sculpté et autres matières organiques comme le coton. Plus de 300 objets ont été identifiés dans des musées ou des collections privées et 66 sculptures ont été étudiées dans le cadre de ce projet. L'examen des pièces a porté sur différents aspects&nbsp;: identification de l'essence des bois, techniques de façonnage, datations radiocarbone et modélisation 3D par scanner laser.<br /> <br /></p> <p>Un site internet est dédié à cette recherche&nbsp;: <a href="http://www.liverpoolmuseums.org.uk/about/collections/research/caribbean-sculpture/index.aspx" hreflang="en" title="Liverpool prehistoric art">Pre-Hispanic Caribbean sculptural arts project</a>.<br /></p> <p>Illustration&nbsp;: vignette empruntée au site du projet, représentant une partie du "reliquaire" du Musée Barrois, Bar-le-Duc, France (image combinant photo et maillage tridimensionnel)</p> France : un fouilleur clandestin condamné à 197 235 euros d’amende pour pillage archéologique urn:md5:3ba051c7ebba7fe197fe5ed7f02e0c9c 2014-08-09T15:24:00-04:00 2014-08-11T07:28:00-04:00 Christian Stouvenot Protection archéologie art: biens culturels pillage règlementation <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.clando_petit_t.jpg" alt="clando_petit.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="clando_petit.jpg, août 2014" /> La condamnation d'un viticulteur de la Marne à une amende conséquente et à une peine de prison de 6 mois avec sursis vient rappeler que les fouilles archéologiques non autorisées sont des activités interdites par la loi. Comme le précise une plaquette (<a href="http://www.culturecommunication.gouv.fr/content/download/28056/233627/file/patrimoine_archeo_2012.pdf" hreflang="fr" title="patrimoine archéo">pdf</a>) éditée par le ministère de la culture, le patrimoine archéologique est un bien commun fragile et non renouvelable. Son étude par les chercheurs permet de reconstruire l'histoire de l'humanité, les informations étant ensuite mises à disposition du public. Toute activité non autorisée n'a pour but que l'appropriation d'objets au profit d'intérêts personnels. Elle abouti, en raison de l'absence de méthode scientifique et de publication de résultats, à la perte irrémédiable de l'information archéologique pour l'ensemble de la population. L'association Halte au Pillage du Patrimoine Archéologique et Historique <a href="http://www.halte-au-pillage.org" hreflang="fr" title="APPAH">HAPAH</a> agréée par le Ministère de la Culture et de la Communication estime à 500 000 le nombre d'objets pillés chaque année en France.</p> <p>Les pilleurs opèrent le plus souvent après détection des objets métalliques à l'aide de détecteurs de métaux. L'utilisation de ces outils dont sont équipés la plupart des pilleurs archéologiques est réglementée par l'article L542-1 du Code du Patrimoine :<br /></p> <p><em> Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d'objets métalliques, à l'effet de recherches de monuments et d'objets pouvant intéresser la préhistoire, l'histoire, l'art ou l'archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche.</em> <br /></p> <p>La pratique de fouilles non autorisées est un délit, en conséquence la détention des objets qui en proviennent constitue juridiquement un recel, activité pouvant être punie jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 375 000 euros d'amende (article 321-1 du Code Pénal&nbsp;: <a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000006418234&amp;idSectionTA=LEGISCTA000006165338&amp;cidTexte=LEGITEXT000006070719&amp;dateTexte=20110314" hreflang="fr" title="Legifrance">Legifrance</a>) <br /></p> <p>Articles sur cette affaire judiciaire&nbsp;:</p> <ul> <li><a href="http://www.liberation.fr/societe/2014/08/08/un-viticulteur-accuse-de-pillage-archeologique-fixe-sur-son-sort_1077401" hreflang="fr" title="Liberation">Libération</a></li> <li><a href="http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/08/08/un-vigneron-condamne-a-197-000-euros-d-amende-pour-pillage-archeologique_4469275_3224.html" hreflang="fr" title="Le Monde">Le Monde</a></li> </ul> Sint Maarten - Saint-Martin : annonce du 26e Congrès International d'Archéologie de la Caraïbe urn:md5:bfc0bba060df57eb85b183e779554426 2014-08-03T07:48:00-04:00 2014-08-10T08:30:26-04:00 Christian Stouvenot Réunions scientifiques archéologie geo: Antilles geo: Saint-Martin <p><img src="http://www.zemi.fr/news/public/.aiac_26e_s.jpg" alt="aiac_26e.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="aiac_26e.jpg, août 2014" /> Jay Haviser directeur du SIMARC (St. Maarten Archaeological Center) vient d'annoncer l'organisation du 26e Congrès International d'Archéologie de la Caraïbe qui se tiendra du 19 au 25 juillet 2015 sur l'île néerlandaise et française de Sint Maarten - Saint Martin. Les sessions du Congrès se dérouleront au Sonesta Maho Beach Resort du côté néerlandais de l'île. Des excursions seront organisées comme la visite de la ville de Phillipsburg et des visites archéologiques en partie française et à Anguilla. Les présentations devront être soumises avant le 30 avril 2015 (résumés) et le 30 mai 2015 (texte pour traducteurs) et doivent être envoyées à Jay Haviser <a href="mailto:%6a%68%61%76%69%73%65%72%40%68%6f%74%6d%61%69%6c%2e%63%6f%6d" title="mail Jay Haviser">jhaviser@hotmail.com</a>. Un site internet sera bientôt mis en place. Le thème / logo pour le congrès 2015 est formé par la superposition graphique du symbole africain Adrinka "Funtumfunafu Denyamfunafu", terme Akan qui pourrait se traduire par «l'Unité dans la Diversité», ainsi que d'un zemi taïno (trois-pointes). Jay Haviser développera le sens de cette symbolique dans le futur site internet.</p> <p><br /></p> <p>Annonce sur le <a href="http://museum.archanth.cam.ac.uk/IACA.WWW/Fr_webset/iaca_f.htm" hreflang="fr" title="AIAC">site web de l'Association Internationale d'Archéologie de la Caraïbe (AIAC)</a> et téléchargement direct du <a href="http://museum.archanth.cam.ac.uk/IACA.WWW/Fr_webset/2015%20Congress%20invitation_fr.pdf" hreflang="fr" title="annonce AIAC">pdf</a></p>