dimanche 13 septembre 2015

Guadeloupe, Martinique : Journes du Patrimoine 2015

Journees-europeennes-du-patrimoine-2015_LQ.jpg, sept. 2015
Du 18 au 20 septembre se tiennent les (éternelles) Journées Européennes du Patrimoine (JEP) organisées par le Ministère de la Culture et notamment les directions (régionales) des affaires culturelles.


Concurrencées par les Journées Nationales de l'Archéologie (JNA) qui se tiennent chaque année au mois de juin, les JEP 2015 comportent bien heureusement encore de nombreuses animations ayant pour thème l'archéologie, par exemple :

Guadeloupe :

  • Grotte ornée précolombienne du Morne Rita (Capesterre-de-Marie-Galante), site ONF : visite commentée par Christian Stouvenot, DAC Guadeloupe
  • Musée Edgar Clerc (Le Moule) : visite des expositions et ateliers (poterie, maquettes) animés par l'équipe du musée, Conseil Général. Exposition temporaire : "La biodiversité d’hier à aujourd’hui" (présentation des résultats du projet de recherche BIVAAG)
  • Parc archéologique des roches gravées (Trois-Rivières) : visites, ateliers de potier et manioc (équipe du musée, Conseil Général)
  • Archives départementales de Saint-Martin : visite des archives et exposition "Archives du sol, archives de papier. L'archéologie à Saint-Martin (1988-2015)"
  • L'ancienne poterie Fidélin (Terre-de-Bas) : visite commentée par Isabelle Gabriel, archéologue

Martinique :

  • Visite commentée du Centre de Conservation et d’Études (CCE) du Service Régional de l'Archéologie (SRA) de la DAC Martinique (Fort-de-France)
  • Visite de nombreuses habitations coloniales, dont l'Habitation Crève-Coeur à Sainte-Anne

Les programmes complets des JEP 2015 :

vendredi 12 juin 2015

Guadeloupe : Saint-Claude : fouille préventive Habitation Beausoleil : journées portes ouvertes

Habitation_Beausoleil_BQ.jpg, juin 2015

En amont de l’implantation de logements sociaux par la Semsamar, route de Belfond, à Saint-Claude, un diagnostic archéologique, réalisé par l’Inrap en 2012, a révélé les vestiges d’édifices et d’aménagements datés des XVIIIème et du début du XXème siècle, en lien avec l’habitation sucrière Beausoleil, l’une des plus importantes propriétés de Saint-Claude depuis la seconde moitié du XVIIème siècle. La fouille archéologique préventive réalisée est actuellement par l’Inrap. Elle a été prescrite par l’État (direction des Affaires culturelles, service Régional de l’Archéologie de Guadeloupe). Elle est menée sur une superficie de 3200 m² à l’emplacement des derniers bâtiments résidentiels datant du XIXème siècle.

* l'affiche (pdf)

Accès : A St-Claude, route de Belfond. Accès et parking par l’entrée des locaux du Conseil Général (ancienne entrée du siège du Parc National)
source : Inrap


Nous reviendrons ultérieurement dans ce blog sur les résultats scientifiques de cette opération.

lundi 30 mars 2015

Guadeloupe : Capesterre-Belle-Eau : plage de Roseau : fouille d'un site amérindien tardif

jarre_huile.JPG, mars 2015 Du 16 février au 14 avril une équipe de l'Inrap dirigée par Martijn Van den Bel fouille une partie du site amérindien de Roseau à Capesterre-Belle-Eau. Ce site a été découvert en 1990 par Gérard Richard, archéologue à la Région Guadeloupe, qui y a réalisé des sondages en 2001 et 2002, mettant en évidence un vaste site à occupations multiples qui résulte de l'implantation de plusieurs villages successifs depuis environ 1000 après J.-C. jusqu'à la période du contact avec les européens (fichier pdf).

col de "jarre à olives" espagnole trouvé sur le site
(cliché C. Stouvenot. SRA Guadeloupe)

Le projet de réalisation d'un parking par la commune de Capesterre-Belle-Eau a justifié la mise en place d'une fouille archéologique préventive après que des vestiges amérindiens aient été identifiés lors de sondages préliminaires (C. Stouvenot, SRA Guadeloupe) et caractérisés par un diagnostic archéologique (N. Serrand, Inrap). Les découvertes révèlent un site d’habitat tardif avec une occupation débutant au début du néoindien récent (vers 1100 ap. JC) et se terminant vers le début du XVIIe siècle. Certains éléments retrouvés dans les niveaux archéologiques montrent clairement l'existence de contacts avec les européens : présence de fragments de jarres à olives de production espagnole, perles en verre, ossements de grands mammifères quadrupèdes comme un os de mulet. La céramique amérindienne est de type "Cayo" c'est à dire très tardive comme celle du site de Cayo situé à Saint-Vincent (Boomert 1986). Ces populations sont donc celles qui ont vécu le contact avec les européens et en particulier les espagnols : il s'agit probablement des peuples Kalinagos ou "Caraïbes insulaires" que Christophe Colomb trouva en Guadeloupe lors de son passage durant le deuxième voyage en 1493. Il pourrait même s'agir du village décrit par Christophe Colomb bien que les textes laissés par ses coéquipiers ne permettent pas de localiser précisément le point d'accostage de C. Colomb en Guadeloupe (certains auteurs contestent la localisation de Sainte-Marie).

La présence de très grandes fosses et d'un long fossé sont également des caractéristiques intrigantes de ce site qu'il conviendra d'élucider.

En dépit de plus de 150 années de coexistence des européens et des amérindiens dans l'aire antillaise, ces sites de "contact" bien représentés dans les Grandes Antilles restent encore très rares dans les Petites Antilles où l'on connaît entre autres le site de Cayo précédemment cité et le site d'Argyle également à Saint-Vincent fouillé en 2009 et 2010 (Hofman, Hoogland 2012)

La fouille se poursuit encore quelques jours et une journée portes ouvertes est organisée par l'Inrap ce mercredi 1er avril 2015 : annonce sur le site web de l'Inrap

Références bibliographiques :

BOOMERT, Arie, 1986. The Cayo Complex of St. Vincent : Ethnohistorical and Archaeological Aspects of the Island Carib Problem. In : Antropológica. 1986. Vol. 66, p. 3‑68. 526-183, 526-V

RICHARD Gérard, 2004. Document Final de synthèse. Site de l’arrière plage de Roseau. Commune de Capesterre-Belle-Eau. Sainte Marie. Guadeloupe. Sondages 2001-2002. rapport n° SRA 262. Service Archéologique du Conseil Régional de la Guadeloupe.

RICHARD Gérard, 2005. Le site archéologique de la Plage de Roseau à Capesterre Belle Eau, révélateur d’une occupation caraïbe insulaire en Guadeloupe - The Archaeological Site of Roseau’s Seaside at Capesterre Belle Eau. Revealer of Insular Carib’s Occupation in Guadeloupe. In : Actes du XXe Congrès International d’Archéologie de la Caraïbe : Santo Domingo, 2003. p. 15‑22. fichier pdf

HOFMAN Corinne et HOOGLAND Menno, 2012. Caribbean encounters: rescue excavations at the early colonial Island Carib site of Argyle, St. Vincent. In : The End Of Our Fifth Decade. Faculty of the Leiden University. Leiden p. 63‑76. ISBN 9789081810913 (fichier pdf)

LE LAY Alice, 2013. Étude du mobilier céramique du site de l'arrière-plage de Roseau. Vers une caractérisation culturelle de l'occupation post-Saladoïde en Basse-Terre de Guadeloupe (1000-1500 apr. J.-C.). Mémoire de Master 2. Université Paris I. Paris Panthéon Sorbonne. téléchargeable sur academia.edu

STOUVENOT Christian, 2013. Compte rendu de sondages archéologiques. Projet d’aménagement de la plage de Roseau. Capesterre-Belle-Eau. Rapport d’opération archéologique n° SRA 551. DAC Guadeloupe, Service régional de l’archéologie.

SERRAND Nathalie, CASAGRANDE Fabrice, JORDA Christophe, TOMADINI Noémie, 2014. Guadeloupe, Capesterre-Belle-Eau, Sainte-Marie. Plage de Roseau. Rapport de diagnostic archéologique. Inrap.

Informations : SRA Guadeloupe et Inrap

samedi 14 février 2015

Guadeloupe : Trois-Rivières : découverte de 80 nouvelles roches gravées précolombiennes à Petit-Carbet

Petit_Carbet.jpg Une opération de prospection archéologique menée en décembre 2014-janvier 2015 dans le quartier de Petit Carbet à Trois-Rivières par Julien Monney, chercheur-doctorant à l'université Paris 1, a conduit à la découverte d'un ensemble rupestre considérable constitué d'au moins 80 roches gravées. Le terrain, une parcelle privée d'une superficie de 4 hectares, est voisin du site de Derussy-Petit-Carbet site déjà connu antérieurement (voir notre billet du 2 septembre 2014). C'est à la suite de travaux de défrichement pour une mise en culture que trois roches portant des gravures précolombiennes sont découvertes en août 2013. Une opération d'évaluation du site est alors mise en place par la Direction des Affaires Culturelles (Ministère de la Culture) et a été menée durant les mois de décembre et janvier.

Cliché : D. Bonnissent, DAC Guadeloupe

Le site est fortement boisé et embroussaillé, ceci compliquant considérablement les recherches, les roches étant enfouies sous une dense végétation luxuriante. Pour réaliser le défrichement du terrain, il est fait appel au RSMA (Régiment du Service Militaire Adapté) qui intervient les deux premières semaines de décembre avec ses jeunes recrues, les "Cadets" qui seront 40 à travailler sur le site, et avec l'aide de la Mairie de Trois-Rivières qui met à disposition repas et locaux d’hébergement. Quelques nouvelles roches sont signalées par les Cadets du RSMA au moment du défrichement.

Les explorations de Julien Monney conduisent très rapidement à la découvertes d'autres roches, jusqu'à atteindre le nombre de 80 en fin d'opération, chiffre qui augmentera sans doute encore à l’avenir, la parcelle n'ayant pas été explorée en totalité. La typologie du site commence à s'affiner : à l'instar du site voisin de Derussy, avec lequel il forme maintenant un même ensemble, les gravures trouvées sont des représentations le plus souvent assez simples : visages anthropomorphes formés de deux yeux et d'une bouche, parfois du nez, dessinés sur de petits blocs de nature volcanique. La roche étant quelque peu friable, les gravures sont le plus souvent un peu érodées, parfois presque complètement effacées. Leur repérage est difficile, la recherche sur le terrain demandant un œil entraîné à ce genre d'exercice et capable d'accrocher des traces paraissant parfois insignifiantes mais qui s’avèrent positives après un examen approfondi. Julien Monney travaille avec des outils spécifiques comme l'utilisation d'une lampe LED de forte puissance permettant d'utiliser même en plein jour un éclairage rasant révélant le relief et facilitant la visualisation des gravures. Il réalise aussi des modèles numériques 3D par photogrammétrie, technique ne nécessitant qu'un appareil photo, un ordinateur doté d'une bonne mémoire et un logiciel de photogrammétrie ... ainsi qu'une bonne dose de savoir faire !

Ainsi l'ensemble de Petit-Carbet, avec plus de 160 figurations rupestres, conforte sa position de site le plus important de Guadeloupe en nombre de figurations, et probablement des Petites Antilles, même si les représentations n'atteignent pas le degré de qualité et de complexité d'autres sites comme celui du Parc Archéologique des Roches Gravées localisé sur la même commune de Trois-Rivières.

Le travail avec le RSMA, sur le site web de la DAC et sur le site web du journal France Antilles

Le site web du RSMA (Régiment du Service Militaire Adapté)

Les recherches de Julien Monney ont été réalisées avec la participation de l'association Archéologies

Pour visiter un site rupestre en Guadeloupe : le Parc Archéologique des Roches Gravées à Trois-Rivières, ouvert au public

Source : DAC Guadeloupe

samedi 31 janvier 2015

Trinidad : le site de Banwari Trace est il menacé par le projet d'autoroute Debe/Mon Desir ?

Highway_Trinidad.jpgLe gouvernement de Trinidad et Tobago mène actuellement un important programme de renforcement de son réseau autoroutier. La 4 voie qui suit la côte ouest de l’île jusqu'à la ville de San Fernando, la "Sir Solomon Hochoy Highway" doit être prolongée jusqu'à la ville de Point Fortin, à 47 km au sud-ouest. Les travaux sont pilotés par la société nationale NIDCO. Ce projet, et en particulier l'un de ses segments (Debe à Mon Desir), est très vivement controversé. Certains opposants, regroupés dans l'organisation Highway Re-Route Movement (HRM) dirigée par le Dr Wayne Kublalsingh, mettent en avant l'impact problématique du projet sur le milieu naturel, l'impact social (le projet nécessitera plusieurs centaines d'expropriations) et le risque de destruction de sites archéologiques et en particulier le site précéramique ancien de Banwari Trace. Ils demandent l'adoption d'un tracé alternatif (Re-Route). Une expertise indépendante dirigée par le Dr. James Armstrong en 2013 souligne le caractère déficient du projet en matière d'évaluation environnementale et sociale. En ce qui concerne le site de Banwari Trace, le Dr Carson Charles, président de la NIDCO affirme quant à lui que le projet routier évite le site archéologique, ce qui semble être le cas, le tracé paraissant distant de 200 m du site aux dires de plusieurs intervenants (mais nos recherches n'ont pas permis de trouver des données très précises à ce sujet).

Le potentiel archéologique exceptionnel de la région a été reconnu dès 1969 suite à la découverte du site précéramique de Banwari Trace dont la première occupation a été datée autour de 5000 avant J.-C. à la suite des fouilles de Peter Harris. Ce site est actuellement considéré comme le plus ancien des Antilles et il a livré une sépulture (Banwari Man). Il se localise, comme l'autre site précéramique de St John fouillé par Irving Rouse en 1953, sur la rive sud de l'ancien Grand Lagon d'Oropouche qui s’avançait de plus de 13 km à l'intérieur des terres. Le site de Banwari Trace reflète à travers ses vestiges fauniques les transformations paléoécologiques de ce lagon : ainsi les couches les plus anciennes montrent une exploitation de mollusques d'eau douce tandis que les plus récentes (après un abandon du site, puis à partir de 4200 avant J.-C.) s'enrichissent en mollusques marins caractéristiques d'un milieu de mangrove. Cette évolution accompagne l'incursion marine consécutive à la remontée post-glaciaire du niveau de la mer. La configuration actuelle des bordures du marais d'Oropouche permet de supposer que de nombreux autres sites existent probablement sur ses rives et peuvent être enfouis dans les sédiments qui ont comblé le lagon. En outre il convient de souligner le potentiel considérable de toute la région en termes d'études des données paléoenvironnementales, potentiel renforcé par la possibilité d'une mise en relation avec les premiers peuplements humains des Antilles.

Il apparaît donc, comme le fait remarquer Dennis Ramdahin, expert de l'UNESCO mandaté pour évaluer l'état du site de Banwari Trace, que c'est sur l'ensemble du tracé que se pose le problème archéologique, et non uniquement sur le site de Banwari Trace qui apparaît comme symbolique des risques de destruction. Les opérations d'archéologie préventive avec les méthodes extensives qui seraient nécessaires ne semblent pas envisagées. Il est très probable que nombre de vestiges archéologiques méconnus et dignes d'être étudiés seront détruits par les travaux sur l'ensemble du tracé San Fernando - Point Fortin si aucune investigation systématique préalable n'est entreprise, déficience qui semble malheureusement être généralisée à Trinidad et Tobago, nation particulièrement démunie en matière d'archéologie préventive (Reid et Lewis, 2011).

Aux dernières nouvelles le sort du tracé Debe/Mon Desir n'est toujours pas fixé, et le Dr Wayne Kublalsingh du Highway Re-Route Movement (HRM) poursuit toujours, depuis maintenant plus de 100 jours, une grève de la faim pour protester contre le projet et alerter l'opinion.

  • ARMSTRONG James, 2013. Report of the Independent Review Committee of the Debe to Mon Desir Segment of the San Fernando to Point Fortin Highway. 265 p. : L'expertise du Dr James Armstrong téléchargeable (pdf)
  • Le site de Banwari Trace et le tracé autoroutier sur WikiMapia
  • HARRIS Peter O'Brian 1973. Preliminary Report on Banwari Trace, a Preceramic Site in Trinidad. Proceedings of the 4th Congress for the Study of the Pre-Columbian Cultures of the Lesser Antilles, St. Lucia 1971: 115-125. download pdf
  • REID Basil A., LEWIS Vel 2011. Trinidad and Tobago, pp. 125-133. In : SIEGEL Peter E., RIGHTER Elisabeth : Protecting Heritage in the Caribbean. University Alabama Press. 2011

Martinique : Sainte-Anne : Fouilles à l'Anse Trabaud (Université de Leiden)

L'université de Leiden poursuit ses fouilles archéologiques à l'Anse Trabaud, dont la première campagne a eu lieu en 2012. Ce site amérindien tardif (troumassoïde et suazoïde, 850-1450 après J.-C) est caractérisé par sa situation près du littoral et une grande variabilité de la morphologie et sédimentologie côtière au cours du temps, avec un enfouissement des vestiges pouvant dépasser deux mètres de profondeur. Le milieu humide a favorisé la préservation du mobilier ligneux et plusieurs objets en bois comme une calebasse ont été retrouvés. Les deux campagnes de fouilles (2012 et 2015) ont été dirigées par Corinne Hofman et Meno Hoogland. La campagne 2015 s'intègre dans le programme Nexus 1492 financé par l'European Research Council. Outre les études classiques de mobilier céramique et lithique, et l’approche géomorphologique du site, les études se focaliseront aussi sur les ressources alimentaires animales (faune vertébrée) et végétales (microrestes végétaux).

La page de l'Université de Leiden

La page du projet Nexus 1492

Guadeloupe : Goyave : fouille d'un habitat précolombien et d'un moulin de sucrerie à Sainte-Claire (2)

Ingenieurs_Roi_Goyave.png L'Inrap a mis en ligne une page sur la fouille réalisée en octobre-novembre 2014 sur le site de Sainte-Claire à Goyave (Guadeloupe) et qui a avait fait l'objet d'un premier billet sur ZemiBlog à l'occasion des journées portes ouvertes organisées sur ce chantier. Une vidéo de 7 minutes permet de suivre la présentation du site commentée par Martijn Van den Bel, responsable de l'opération, Nicolas Biwer, responsable du secteur de fouille de la sucrerie et Gérard Lafleur, historien à la Société d'Histoire de la Guadeloupe.



La page ZemiBlog (1) sur ce sujet (22 décembre 2014)

La page Inrap relatant cette fouille préventive

Le lien vers la vidéo Inrap

jeudi 8 janvier 2015

Paris : 7 janvier 2015

Pour la liberté d'expression !

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A RETENIR

Sainte Croix (US Virgin Islands) : 27e Congrès International d'Archéologie de la Caraïbe

Site web du 27e Congrès International d'Archéologie de la Caraïbe - Sainte Croix : 27e IACA Congress (15-22 juillet 2017)

Sint Maarten - Saint-Martin : 26e Congrès International d'Archéologie de la Caraïbe

aiac_26e.jpg Site web du 26e Congrès International d'Archéologie de la Caraïbe - Sint Maarten - Saint-Martin : 26e IACA Congress

Auteur du Blog

Christian Stouvenot, archéologue en Guadeloupe, Ingénieur au Service régional de l'archéologie et membre de l'UMR 8096 CNRS ARCHAM stouvenot.christian@wanadoo.fr

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